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Isabelle raconte...

"Une sage-femme dans...
ma valise"

Après le choc

Loïs est finalement arrivé, mais les heures suivantes ont été éprouvantes.
J'ai fait un malaise dû à une hémorragie, et j'ai subi une révision utérine manuelle par un autre gynécologue, arrivé juste après le départ précipité du mien.

Le début de vie de mon bébé, mes premiers instants de maman et ceux du papa ont été marqués par cette expérience difficile.
La peur, la fatigue et le choc du décalage entre l'accouchement espéré et celui réellement vécu ont également contribué à l'échec de mon allaitement.

Une deuxième fois, autrement

Pour ma deuxième grossesse, j'ai fait le choix d'un accompagnement beaucoup plus proche avec Brigitte.
Cette fois, j'étais bien préparée tout au long de la grossesse, mais surtout, j'avais "glissé" Brigitte dans ma valise de maternité.
Et ça, c'était absolument génial !

JE SOUHAITE À TOUTES LES FEMMES DE POUVOIR AVOIR ACCÈS AUX PLATEAUX TECHNIQUES AVEC LEUR SAGE-FEMME LIBÉRALE.

Les sages-femmes de l'hôpital interviennent alors en soutien, tandis que votre sage-femme reste près de vous pour vous proposer des soins comme l'acupuncture, des massages, des mobilisations, etc.

Pendant ce temps, le papa, rassuré, pouvait même se reposer dans ma chambre.

Copie de isabelle2tem.jpg
Le lien qui nous unit

Il était une fois, un lien fort entre des femmes : le lien de la maternité, mais pas seulement…Le lien qui unit Brigitte et moi tourne autour de la mise au monde.J'ai rencontré Brigitte à ma naissance, le 20 octobre 1982. Elle était LA sage-femme présente pour ma maman et pour moi ce jour-là.La boucle de la vie a fait que, lors de ma première grossesse, ma maman m'a conseillé, tardivement, de rencontrer Brigitte pour qu'elle m'aide et me guide dans cette dernière étape de grossesse.Elle m'a accompagnée, ainsi que le papa de mes enfants, pour nous permettre de prendre conscience que nous allions devenir parents, et qu'il était temps d'assumer notre part de responsabilité : préparer l'arrivée de notre bébé et nous préparer à devenir une famille.

Une naissance, des blessures

La naissance de Loïs s'est déroulée sans Brigitte.

À ce moment-là, j'avais besoin de m'affirmer et de vivre cet accouchement sans qu'on me dise comment faire.C'était le reflet d'un conflit intérieur non résolu.Je me suis donc rendue à l'hôpital avec le papa, et l'accouchement a été long, sans péridurale.L'accompagnement des sages-femmes de l'hôpital a été très limité, car de nombreuses femmes accouchaient ce jour-là.D'heure en heure, la fatigue s'est intensifiée.Le peu d'accompagnement, ajouté au désarroi du futur papa, n'a pas aidé.Finalement, le gynécologue m'a annoncé qu'il allait utiliser une ventouse pour aider à la naissance de mon bébé.À ce stade, je ne réalisais plus grand-chose : entre les hormones, la douleur et le mécanisme naturel de l'accouchement, j'étais ailleurs.Je ne me suis pas rendu compte qu'on me maltraitait, faute de temps et de disponibilité.La ventouse a nécessité une épisiotomie importante.Deux sages-femmes se tenaient de chaque côté de mon ventre pour pousser, tandis que le gynécologue pratiquait l'épisiotomie et utilisait la ventouse.

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